une bouche pulpeuse pour les femmes et pincée pour les hommes,
des couleurs vives, mais en nombre limité, mises en valeur par des fonds gris ou noirs.
Derrière une stylisation néo-cubiste, qui les situe parfaitement dans leur temps, les portraits de Tamara de Lempicka ne négligent aucune des magistrales recettes de composition qui furent élaborées par ses grands prédécesseurs de la Renaissance italienne.
Source : Wikipédia
Elle puise ses modèles dans le monde de l’aristocratie et de la bourgeoisie. L’esthétique est en tout cas au coeur de ses oeuvres et les critères de beauté sont souvent récurrents
cheveux blonds et bouclés
et un regard très langoureux
Ce sont pour la plupart des portraits hautains à sensualité distante.
Source : Artmony.biz
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« Rien n’est plus évocateur des années jazz que ces portraits glacés de femmes à la mode et d’hommes séduisants qui jouent au polo dans la journée et boivent des cocktails jusqu’à l’aube »Frank Whitford (Critique d’Art)
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Tamara de Lempicka.
Mystérieuse, incernable, ambitieuse, amante douce et cruelle à la fois, Tamara fut une femme émancipée, dépensière, casquée, rusée ; main de fer dans un gant de satin, ongles écarlates prêts à enserrer le monde ou à piocher une cigarette de tabac russe dans un coffret d’argent, Tamara aimait les hommes, les femmes, les grands hôtels, la haute couture, les grands restaurants, les buildings New-yorkais et les belles bagnoles –
« J’étais toujours habillée comme la voiture, et la voiture comme moi », disait-elle avec un fin sourire.